Les événements de Mai 68 font naître, chez les jeunes de ce temps-là, le désir de vivre sa vie en toute liberté. Et où trouver une pleine liberté sinon en mer, à naviguer au gré des vents ?
A la lecture de Bernard Moitessier ou d'Alain Gerbault, nombre de soixante-huitards se persuadent que la voie de la liberté se trouve dans le vagabondage nautique, dans le paradis tropical des Antilles. Pour subsister, il suffira -pensent-ils- de faire un peu de charter...
Sans expérience de la croisière, sur des embarcations inadaptées, ils se lancent dans la traversée transatlantique.
C'est le début de la dérive financière et morale, des illusions perdues, de la collision avec la cruelle réalité : on ne s'improvise pas skipper, ni patron d'une entreprise de charter.
Avec une irrésistible drôlerie, une plume acide, Georges Dintilhac raconte la cruelle épopée, vue par leur enfant, d'un couple de soixante-huitards embarqués dans une galère. Cette galère a été celle d'une génération de voileux dont le rêve a fait naufrage, du fait de leur inexpérience et de leur incompétence.
Ce récit comique, cruel et véridique d'aventures et de mésaventures nautiques se double d'un mystère, que seul perçoit la sensibilité de l'enfant : le destin de Marie-la-Boudeuse, superbe goélette construite en 1921 par les chantiers Gillian Creek, en Cornouailles.
Car la longue vie du beau voilier est émaillée d'épisodes dramatiques, qui confinent au surnaturel, à la malédiction. Marie-la-Boudeuse porte-t-elle malchance à ses propriétaires successifs ?
Pour répondre à cette question, Georges Dintilhac vous propose de lire le premier tome de l'histoire passionnante de Marie-la-Boudeuse. Un moment de bonne lecture, aussi amusante que cruelle.
L'auteur Georges Dintilhac termine son tour du monde à la voile, en solitaire.
Il a pratiqué le charter aux Antilles avec succès, durant vingt ans...
